Comment ne pas mélanger la vie sociale et la vie de couple quand on est empereur et impératrice ?
Ce n’est pas sans rappeler les larmes de Sissi qui avaient coulé lorsque sa mère et sa tante lui avaient demandé si elle aimait l’empereur : « Mais bien sûr, j’aime l’empereur et d’ajouter… Si seulement il n’était pas empereur. » (Op. cit. p.47)
Intéressant de constater que ces brisures Amoureux-Soleil sont aussi présentes dans le Référentiel de Naissance de Sissi, dans les mêmes maisons (Amoureux Maison 1 et Soleil Maison 4 et 8). Pour leur mariage, c’est incontournable car il y a 3 fois l’Amoureux.
Comment ne pas évoquer le nœud d’abandon avec le Pendu en Maison 11, doublé d’une problématique d’abandon avec le Pendu en Maison 13. Cela nous fait un contrat royal. Le vécu d’abandon va être aussi un incontournable de leur vie de couple. Sissi se sentira abandonnée par son mari, phagocyté par les affaires de l’état, l’abandonnant régulièrement à la tyrannie de sa mère, l’archiduchesse Sophie. Et Sissi, dès qu’elle aura goûté à la liberté procurée par les voyages abandonnera régulièrement François Joseph pour des longs, très longs séjours loin de la cour de Vienne.
Enfin, comment ne pas voir dans la Lune en Maison 3, la manifestation de ces émotions qui submergeront régulièrement Sissi toute sa vie. D’ailleurs si le OUI de François Joseph est « énergique et fort » en revanche Sissi, « après avoir interrogé ses parents des yeux, ne laisse échapper qu’un murmure presque inaudible » (Op. cit. p.81).
Des larmes accueilleront le baiser du nouveau couple impérial… Voilà Sissi propulsée impératrice au côté d’un homme qui règnera sur 52 millions de sujets. De quoi se perdre dans un nouveau monde inconnu.
Source : Sissi, Impératrice d’Autriche et Reine de Hongrie
de Jean des CARS aux éditions Perrin, 2017 (Edition revue)