Et c’est bien en s’autorisant à sortir des voies officielles qu’il va pouvoir faire la découverte qui lui a valu le prix Nobel de Médecine en 2008.
C’est d’ailleurs grâce à son implication dans la recherche sur le cancer, qu’il a acquis les outils moléculaires nécessaires pour pouvoir mettre en évidence le virus du SIDA. Il avait en effet détecté en 1980 chez une patiente atteinte d’un cancer du sein inflammatoire une séquence d’ADN proche d’un rétrovirus responsable de tumeurs mammaires chez la souris. L’hypothèse d’un rôle d’un rétrovirus dans le processus cancéreux chez l’homme est tout à fait innovante et lui a fallu un certain mépris de la part de ses collègues. Peu importe il a poursuivi en lançant une grande recherche de rétrovirus dans les cancers humains.
Profitant de son expertise dans la culture cellulaire et la mise en évidence de l’activité de rétrovirus, il sera impliqué dans la recherche de l’agent infectieux de cette nouvelle maladie qu’est le SIDA dès 1982. L’hypothèse la plus probable est celle d’un virus HTLV (pour Human T cell Leukemia/Lymphoma Virus) découvert par Robert Gallo en 1980. C’était le seul rétrovirus humain connu à ce jour.
En 1983, grâce à la culture d’un ganglion d’un patient homosexuel atteint de lymphadénopathies, il va mettre en évidence une activité de rétro-transcriptase caractéristique d’un rétrovirus qu’il va démontrer comme étant très différent de HTLV ! Il s’oppose ainsi à l’hypothèse soutenue par Robert Gallo, pourtant reconnu comme LE spécialiste. La présentation de ses résultats préliminaires à un séminaire organisé par R. Gallo sur le HTLV en septembre 1983 va être « reçue avec scepticisme, la plupart des assistants n’étant pas prêts à accepter l’idée d’une 2e famille de rétrovirus existant chez l’homme. »
Il est intéressant de constater que cette année-là, 1983, il a à nouveau la Force en M8.
Ainsi à chaque fois qu’il explorera d’autres voies que celles de la doxa officielle, il sera mis temporairement en échec (Chariot en M10). Son obstination et la qualité de ses travaux permettront de relever ce super défi avec l’obtention du prix Nobel pour la découverte et la caractérisation du virus du SIDA après des années de controverses.
Ce prix Nobel va d’ailleurs lui ouvrir de nouvelles voies d’exploration puisqu’il se permettra d’explorer des sujets qu’il qualifie lui-même de « sulfureux » sur la mémoire de l’eau. Il déclarera « J’ai toujours cherché l’insolite. J’ai du mal à travailler sur un courant déjà établi. »
C’est donc en 2010, autre année avec la Force en M8 qu’il suscitera une nouvelle polémique avec la présentation de ses travaux sur l’empreinte électromagnétique que l’ADN pouvait laisser sur les molécules d’eau, reprenant ainsi la théorie controversée de Jacques Benveniste sur la mémoire de l’eau. (Lien vers la vidéo https://www.mediatheque.lindau-nobel.org/videos/31544/dna-between-physics-and-biology-2010/laureate-montagnier).
Si sa contribution sur le SIDA a été reconnue par la communauté scientifique, ses travaux sur la mémoire de l’eau et toutes ses prises de position ultérieures vont lui valoir une mise au ban de la communauté scientifique qui s’est d’ailleurs manifestée par un silence médiatique de presque 2 jours lors de son décès. Peu importe, il aura poursuivi jusqu’au bout l’exploration de ses voies alternatives, se libérant du même coup du dogme et du besoin de reconnaissance caractéristique d’un Pape en M13.
Enfin, comment ne pas évoquer en conclusion la présence de l’arcane du Monde en M12, signe d’un accomplissement, d’un aboutissement réalisé à travers une vie bien remplie. L’arcane du Monde est ici porté à son plus haut niveau, celui de la conscience d’appartenir à un grand Tout, une vision holistique de la vie où Tout est en Tout !