Ce référent compensatoire (Z4 = Z7) indique qu’elle est incarnée pour réaliser ce qui est le plus difficile pour elle.
« J’ai suivi tous les régimes imposés, j’ai fait silence quand il le fallait, aussi longtemps que c’était nécessaire pour reposer ma voix. Je n’ai jamais dérogé à cette discipline, pas même un jour, pas même une heure. Et pourtant il arrivera que ce régime se change en véritable exploit. À la limite du supportable. » (Élisabeth Reynaud, 2016)
Le travail du défi est déterminant pour favoriser l’incarnation de la mission. Où il y a un manque, il y a compensation, surcompensation et récompense. C’est une occasion très forte de travail.
« Céline est entrée en chanson comme en religion. Elle ne dérogera pas une seconde à son engagement. » (Elisabeth Reynaud, 2016)
Trois autres Dialectiques spéciales se font avec l’Impératrice en Z1, qui nous parle d’expression et d’androgynie. Céline par sa silhouette longiligne, ses cheveux courts et sa façon de se vêtir à un moment donné de sa carrière, nous présente une allure d’androgyne.
Céline montre sa sensibilité par l’expression de sa voix.
« Avec le chef d’œuvre « S’il suffisait d’aimer » quelque chose est atteint dans le cœur des gens. Les larmes montent aux yeux. On n’y peut rien. À cet instant la foule n’a qu’une seule âme. Hommes et femmes se lèvent et tendent les bras, la remercient. Ils sont des millions comme ça. Elle dit de cette chanson « c’est un hymne, c’est une prière ». Quand elle la chante le public est à la messe. Elle est calme, offerte, mystique. Oubliées la mort, la souffrance, tous, vraiment tous, ont oublié leurs soucis dans la voix d’amour de cette femme. » (Georges-Hébert Germain, 1997)