L’image donnée aux amies de Mary Shillito
Comment Assan Dina va-t-il se comporter devant un tel public ! »
Mabel poursuit : « Je n'ai fait que l'accepter avec le reste du château, comme dans l'ancien temps on aurait pris un bouffon ou un nain... Il vivait à l'étage où il déchiffrait nuit et jour des tablettes de pierre (assyriennes). Il n'apparaissait qu'au repas, le regard perdu et absorbé à table, l'esprit tout occupé d'antiquité je suppose... Il parlait rarement et semblait toujours absorbé par ses pensées. Lorsqu'il parlait, c'était à propos des Anciens et il lui arrivait de faire, à l'occasion, des déclarations sur les races et sur notre propre race aryenne, qui réfutaient toujours nos anciennes convictions. »
Il montre tout d'abord qu'Assan Dina s'isole lorsque Mary Shillito « reçoit » ses amies. Il ne les intéresse pas, mais la réciproque semble aussi vrai car « il a le regard perdu, il est absorbé dans ses pensées, il parle rarement »... Ces dames frivoles, repliées sur elles-mêmes dans leur narcissisme, ne doivent guère l'intéresser. On peut le comprendre. Mabel perçoit aussi le déconditionnement de la pensée d'Assan Dina, déconditionnement par rapport au nôtre, évidemment, car « il réfute toujours nos anciennes convictions ». Son éducation, sa culture, son vécu ne sont pas centrés effectivement sur le puritanisme de l'Ohio (Etat d’origine de sa femme américaine) et le saphisme d'une partie de la communauté américaine de Paris. En d'autres mots il dérange doublement, tant dans ses idées que dans son appartenance au sexe des « cochons. »
M1 : Comment va-t-il être perçu ?
- R1 : Bateleur ou R12 Pendu
- Je choisirai R12